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 Nikita Melucine Blackwood

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AuteurMessage
Nikita M. Blackwood
Diaboliquement votre...
Nikita M. Blackwood


→ Statut : Célibataire, mais nouvelle intéressée.
→ Parchemins : 13
→ Où es-tu : Je suis d'ici ou de là-bas; l'endroit qui te plaira.
→ Que fais-tu : Étudiante en première.
→ Mood : Exquise.
→ Ancêtre : Morgane la fée.
→ Pouvoir : Élémentaliste (air) et métamorphe (corbeau).

Nikita Melucine Blackwood Empty
MessageSujet: Nikita Melucine Blackwood   Nikita Melucine Blackwood EmptyVen 20 Avr - 16:01











Nikita Melucine Blackwood
17 ans . 16 Décembre, Suffolk . Célibataire . Lycéenne en première . Anglaise . Ft Megan Fox


Car il faut un début à tout...





    Regardez-moi. Épiez-moi. Désirez-moi. Détestez-moi. Massacrez-moi. Tuez-moi. Encore et encore, faites-le une toute dernière fois, que je m’empoisonne à vos idées. Laissez-moi la chance d’exister à travers vous. Me tatouez sur votre peau pour que plus jamais mon odeur ne vous quitte. Oubliez qui je suis et laissez-moi paraître. « Que ma volonté soit faite sur la terre, comme au ciel ». Vous ne voyez que ce que vous voulez voir. Vous alléchez devant ma chair sordide. Ma prison que j’exhibe devant vos yeux hagards… Vous me voyez? Non. Vous en faites que comprendre votre propre pensée. Vous ne savez rien de moi. Je vous déteste. Tous. Vous m’avez lapidée avec vos remarques bandantes alors que moi, je ne voulais qu’être prise au sérieux. Non, je ne suis pas comme elles. J’ai envie de gerber. Envie de m’ouvrir pour me libérer. Ouvrir mon cœur, ouvrir mes veines, ouvrir mon âme. Laissez-moi sur le sol que j’y saigne en toute tranquillité. Laissez-moi souffrir entre deux soupirs que vous auriez bien voulus vôtre. Là, sur l’asphalte, je pourrais m’étendre pour y rester. Ne me relevez pas, ça ne servira à rien. Là, enfin, vous pourriez me voir telle que je suis. Mourante. Je meurs de vous voir ne rien comprendre. Je meurs de vous voir dans vos pensées. Je meurs de n’être qu’une image sur laquelle les gens éjaculent. Je suis humaine. Belle. Belle à mourir. Belle à me tuer. N’est-ce pas ce que vous vouliez? Trop belle pour être ce que je suis, trop belle pour appartenir à votre clan, trop belle pour être malheureuse… .
Je pense donc je suis...
Franche, Niki est de ces filles qui détestent tourner autour du pot. Elle est directe. Dotée d’une grande force de paroles, notre bavarde demoiselle sait quoi dire et quand le dire. Intelligente de surcroit, il faut se méfier de l’eau qui dort. D’aussi belle et d’aussi gentille Nikita peut-elle sembler, elle reste néanmoins une manipulatrice de premier ordre. Garce à la limite. Elle a conscience de sa beauté et de son charme et c’est d’ailleurs ce qui la rend d’autant plus dangereuse. Une beauté fatale au tempérament vulgaire.
Prête à tout pour arriver à ses fins, l’ambitieuse magicienne préfère de loin gagner votre confiance. Perverse et dénudée de remords, Niki est rancunière. Bien qu’elle ne le vous dira pas directement, elle se fera un plaisir de vous blesser et de vous détruire avec violence.
Bagarreuse , mais joueuse, Niki est un garçon manqué. Elle aime se rire et surtout avoir du plaisir. Épicurienne avant tout, elle a une fascination pour l’esprit humain… et elle se fait un devoir de le comprendre et de le contrôler.Emmerdeuse, la jolie demoiselle reste néanmoins une amie loyale et d'une grande générosité Tendre à l’intérieur, mais dure à l’extérieur, Niki réincarne à merveille son ancêtre : la fée Morgane… Son slogan? « Diviser pour mieux régner » .
Connaissez-vous les légendes Arthurienne ? Si oui, croyez-vous en la légende ? Bien sûr. Ma mère, avant son décès, me parlait souvent de ces légendes. Elle me racontait que dans mon sang dormait les pouvoirs d'une fée si puissante que Camelot la craignait. Morgan, la fée.... Et il va sans dire que si j'ai rappliqué ici, c'est bien pour prouver que ces légendes ne sont pas fondées sur rien... Et lorsque j'ai découvert mes pouvoirs, j'ai enfin compris. Morgan vivait à travers moi et moi à travers elle. En reconnaissant des gens que je n'avais jamais vu... Des âmes errantes qui avaient aimé mon passé, mes ancêtres... Je ne suis pas seulement descendante de Morgan... Je la représente, ici et maintenant.

Que pensez-vous de la ville d'Eulgur ? Pas mal. C'est loin de ce que à quoi je m'attendais, mais ça reste... potable, comme endroit! J'aime les grandes villes, et à Suffolk, j'étais servie! Ou à Londres, encore! Mais ici, il va sans dire que je m'ennuie un peu... L'action manque! Soit dit en passant, je mettrai mon grain de sel dans cette ville.... Après tout, on n'est jamais si bien diverti que par soi-même, non?

A quel club appartenez-vous ou quel est votre métier actuellement ? Boxe. Je suis la co-entraineuse. D'ailleurs, autant mec que fille, je n'ai pas de problème à leur donner une raclée, il suffit qu'on me donne l'opportunité de m'amuser un peu! Et Bang! And the winner is.... Blackwood!!! Put your hands up in the air! * Se baffe* Ah, euh oui... La seconde question : je suis serveuse à mi-temps dans un petit bistro au centre-ville. Ici, tout le monde me connait pour y travailler... Pas étonnant, c'est el seul bistro qu'il y est!

Qu'aimez-vous faire le plus en dehors de votre travail/vos études ? La natation et le volley-ball... Oui, je suis une fille de plage, je ne peux pas le nier! Sinon, j'adore me prélasser au soleil, faire du roller, du vélo de montage et du kayak. Je suis une mordue de plein-air. Du reste, je m'éclate à sortir en boîte, à écouter ma musique et à peindre! Oui, peindre, vous avez bien compris : j'expose depuis un an, maintenant. J'aime révéler mon art, et il va sans dire que j'aime apprendre de nouvelle technique pour le perfectionner.

Vous êtes plutôt escrime ou football américain ? Je suis ambivalente. Escrime, c'est bien, Football, c'est mieux! Tant que l'ambiance y est, me voilà comblée!

Vous préférez les armes à feu ou armes blanches ? Armes à feu... quoique quelques jeux avec un couteau me plairait asez... je suis assez polyvalente dans ces domaines. J'adore jouer avec des armes en général. D'ailleurs, mon père m'a montré comment tirer du fusil à l'âge de dix ans et je l'accompagne toutes les années à la chasse... Autant vous dire que je deviens franchement douée! Et que dire des armes blanches.... je les trouve... excitantes!

Vous êtes plutôt un digne chevalier ou un chevalier félon ? Ecrire ici
Mon passé, Mon futur font partie de moi


Si pour exister, je dois aimer la vie, je ne la mérite pas.

J’existe depuis seulement dix-sept ans, mais il me semble qu’un milliard d’années me sépare de ma naissance. Je suis épuisée de la vie comme si j’avais déjà vu ce que j’avais à voir… Et ça depuis bien longtemps. Je pourrais vous mentir alors, vous dire que je suis heureuse, que mes rires ne sont pas feints, que j’existe pour exister à part entière… non. J’existe pour mourir, si ce n’est pas déjà fait. Le 16 décembre, alors que l’Angleterre avait reçu la pire tempête de neige que le Royaume-Uni, je suis née. Mon frère aussi. Nous étions deux. Deux à ne pas connaître la vie et ce qu’elle apporte. Entre ce mélange de sang, de chair, d’étalages morbides de fluides de toute sorte, nous sommes nés dans le plus dégoûtant et humain vêlage. Nous respirions un air pollué par les cris et les pleurs de joie que nous ne ressentions pas. Déjà, si nous pleurions tous les deux, c’était pour avoir vu le jour. Cramponnés à un tissu qui puait la mort d’autres patients, nous voulions mordre le réconfort d’une femme qui nous avait portés pendant de long et pénible mois. Elle avait le dos courbé, les hanches enflés, le ventre ouvert, les entrailles à la dérobée et nous étions, tous deux, déjà trépassés dans le monde des vivants. Ceux qui pensent, ceux qui aiment, ceux qui mentent, ceux qui rêvent.

Je n’étais pas une enfant difficile. Avec mon jumeau Nathaniel, nous faisions ce que nous croyions bon de faire. Nous avions deux parents aimants, une belle petite maison en banlieue de Suffolk, une vie normale, sans plus. Celle qu’on voit dans les Rêves Américains. Nous abordions une éducation sans artifice. Une vie modeste qui fait de modestes gens, d’ailleurs, nous n’en avions pas vraiment le choix : mon père était professeur de mathématiques dans un lycée anglais tandis que ma mère était femme au foyer… Non, pas par choix, mais par obligation. Elle avait une santé fragile. Si fragile qu’on lui donnait le double de son âge. À en croire les médecins, ça avait été une chance inouïe qu’elle tombe enceinte de jumeaux, mais encore plus qu’elle réussisse à survivre à l’accouchement. Quoi qu’il en soit, elle y avait survécu et elle nous élevait du mieux qu’elle le pouvait. Avais-je quelque chose à lui reprocher? Être parent est difficile et il n’y a rien qui ne puisse jamais être dans un manuel. Nous aimions nos parents comme tout enfant idolâtre celui qui le fait vivre. Moi et Nathaniel étions toujours ensemble. Nous ne nous quittions jamais. Toujours dans les mêmes classes, avec la même bande, il était impossible de l’envoyer loin de moi. Il était, pour moi, mon protecteur autant que je l’étais pour lui. Nous nous comprenions. Aucun mot ne franchissait nos lèvres et déjà nous savions. Mon père m’a raconté que vers trois ans, nous parlions un langage qui nous était propre et que nul ne comprenait… mais que nous deux seul était admis dans cette langue étrangère. C’était notre univers, loin du Monde extérieur. Aujourd’hui, tout est si différent…. Si près et si loin à la fois.

Nous avions déménagé à Londres lorsque nous avions appris la maladie neurodégénérative de ma mère. Inutile de vous dire que ce fût une gifle monumentale pour mon père. Elle avait eu un diagnostique pré-symptomatique, soit, elle avait toute ses fonctions lorsque la maladie avait commencé la prendre de front. Tout ce que nous savions, c’était qu’il s’agissait d’une question de temps. Un an, dix mois, une semaine, demain… On savait seulement que ça allait se déclencher. Certitude sans date au tableau. L’attente comme seul pendule de notre espoir. J’avais dix ans lorsque la maladie avait commencé. Je crois qu’il n’y a rien de pire de voir un être parfaitement autonome devenir loque humaine. Ma mère était une femme fière. Faible, certes, mais fière. Jamais elle ne demandait l’aide de quiconque… Et je crois que tout s’était écroulé le jour où on dut appeler une infirmière pour l’aider dans ses tâches. La voir là, échapper ses objets à tout bout de champ… Vous ne savez pas ce que ça fait de voir une mère se courbaturée avant l’âge, avant même être capable d’assumer qu’elle s’en aille. J’en avais mal au cœur à chaque fois. Nathaniel devait me consoler à tous les soirs pour me promettre que tout irait bien… Et mon père qui devait voir la femme qu’il aimait rendre l’âme petit à petit. Ce fût les trois ans les plus éprouvants de ma vie. Chaque jour étant pire que celui d’avant. Étouffée dans l’envie de disparaître à jamais. Mon cœur avait flanché en même temps que le sien…

Si vous vous demandez comment la fin de ma mère s’est produite, ce fût horrible… Oui, une horrible et macabre découverte. Deux ans et quelques mois après le diagnostique, ma mère n’avait plus aimé la vie. Elle l’avait lâchée, l’espoir. Nous qui n’en avions plus, elle avait compris que, le jour, où elle ne pourrait plus s’alimenter toute seule allait lui être fatal… Et ce fût ce qui se produisit. L’infirmière n’était pas encore arrivée et elle était allée prendre son bain. D’ordinaire, j’aurais dû être la pour la surveiller… Malheureusement, j’étais à l’école avec Nathaniel… Et papa venait à peine de partir pour le boulot. Lorsque nous étions revenus à la maison, des policiers et des banderoles jaunes étaient posés devant notre porte. Noyade. Les ambulanciers étaient arrivés trop tard,… et l’infirmière aussi. Devant la grande porte, j’avais hurlé ma rage sur Nathaniel qui lui se bouclait dans un silence mort. Mon père, lui, était monté à la salle de bain pour regarder l’étendue des dégâts où l’eau autrefois chaude était devenu aussi froide que le corps qu’elle avait hébergé. Cloitrée dans ma chair, j’avais regardé l’ambulancier qui était revenu sur les lieux faire une étude des conditions dans lesquelles ma mère habitait… Alors, d’une voix tremblante, je lui avais demandé :

« Pourquoi ? Pourquoi pas la sauver elle? »

Et j’eus une leçon que je n’oublierai jamais :

« La maladie est difficile à vivre, petite. Parfois les gens n’aiment plus la vie… et Peut-on leur en vouloir… »

En étais-je consolée? Non. Il venait de me détruire à nouveau. Ce jour-là alors que le soleil blafard plombait ce qui restait de bonheur, j’avais décidé que si la vie devait être ainsi, je n’allais plus l’aimer, quitte à omettre d’exister.

Tu as fait de moi ce que tu étais

Suicide ou non, je n’ai jamais voulu savoir si ma mère avait accepté de mourir. Je voulais rester aveugle et il va sans dire que cette histoire avait su nous dépouiller de tout ce qui restait de vie. Moi, à douze ans, bientôt treize, je me contentais de trouver refuge dans la seule chose que je pouvais contrôler : moi. Moi et mon corps. Je me regardais chaque soir durant plus de trois heures dans la glace pour parfaire ce que j’étais. Parfois, je m’abstenais de manger durant des journées entières pour être capable de tout gérer. Je pleurais des nuits entières et mourrait au petit jour. J’évacuais ma frustration sur ma personne, m’obligeant à subir la fatigue, la faim, la peur, l’angoisse, je n’étais plus rien si ce n’était que ma propre ombre. Nathaniel, lui, était le seul vivant de la maison. Moi et mon père agissions en zombie. Des têtes vides sans réaction. D’ailleurs pendant les trois mois qui avaient suivi l’enterrement de maman, on lui avait prescrits des antidépresseurs. Le lithium, ça remonte le moral… Illusoirement. Enfin, on s’y fait. Nathaniel et moi parlions souvent de maman dans le dos de mon père. Nous nous enfermions dans la salle de bain pour y discuter pendant des heures de nos souvenirs avec elle… Et puis, avec l’âge, ces discussions disparurent, comme si elle avait été abolie de nos mémoires… En vérité, en parler nous faisait de plus en plus souffrir. Nous rouvrions la blessure sitôt était-elle cicatrisée. Jamais moi et Nathaniel n’avions eu autant de douleur individuellement vécue.

Avec le temps, j’avais appris à être cuisinière, ménagère et gardienne. Je jouais à l’adulte. Mon père, pendant ce temps, refaisait une partie de sa jeunesse dans les casinos de Londres. Ou dans je-ne-sais-quel-bar-miteux. J’étais trop jeune pour pouvoir avaler tout ça… Nathaniel me le disait : « prend garde, ma sœur, ce pourrait dégénérer »… Et ça a dégénérer. J’étais angoissée, complètement dingue. Cette maison me rendait folle. Je ne fermais pas l’œil tant et aussi longtemps que mon père ne rentrait pas à la maison, je mangeais pas tant et aussi longtemps que je n’étais pas seule, quitte à être dégoûtante. Pendant un an et demi, j’avais tenu le coup… Et le jour où tout avait éclaté, ce fut de trop. Je martyrisais mon corps avec tout ce que je pouvais trouver, pour être certaine de me sentir en vie. Ma ligne d’émotivité réduite au maximum, je survivais depuis trop longtemps lorsque moi et mon père nous nous étions engueulés. J’en avais marre. Déjà que l’école m’avait renvoyé trois jours pour avoir battu une fille de ma classe… Elle m’avait insultée, j’avais pris les mesures nécessaires pour lui faire payer sa sale langue… Alors là… Moi qui vivais à chaque jour pour faire plaisir aux gens qui m’entouraient, j’en ai eu assez… Et j’avoue, peut-être, être allée trop loin…. Aujourd’hui, est-ce que je regrette tout ce qui s’est produit? Non, pas vraiment. J’avais mes raisons d’agir ainsi… Bien que cette histoire me suive encore.

J’avais attendu le départ de mon père qui était allé rejoindre un copain à quatre rues de notre piaule. J’étais descendue au garage où j’avais emprunté un tuyau de la balayeuse et l’avait installé sur le boyau d’échappement de la voiture de mon père. J’étais énervé, seule et triste. Si triste que j’avais ouvert la fenêtre de la porte arrière. En avalant ma salive avec difficulté, j’étais retournée à l’intérieur pour aller y chercher les clefs. Prendre une grande inspiration… Et alors, je me rassurais. Tout irait bien. Tout serait parfait. Je n’aurais pas mal. Que quelques minutes… Et après tout serait terminé. Je ne serais plus. J’avais vu ce truc dans un film à la télé une fois… Je savais déjà comment il fallait faire… Et j’agissais en conséquence. Doucement, j’étais retournée dans le garage où je m’étais installée sur le siège conducteur. D’un mouvement brusque, j’avais inséré la clef dans le contact, allumé ce dernier pour monter le son de la radio. Sur la FM, j’entendais «Hallelujah» de Leonard Cohen alors que je fermais mes yeux pour essayer de penser à autre chose. Ce serait bientôt fini, me disais-je. La fumée entrait abondamment dans la voiture alors que je commençais à toussoter. Prendre de grandes inspirations. Encore et encore. J’avalais autant de fumée que je le pouvais : je ne voulais pas me manquer… Je ne pouvais quand même pas rater ma sortie? Toutefois… J’avais mal calculé. À l’heure où j’étais en train de commettre l’irréparable, Nathaniel était rentré à la maison… Et ce fût lui qui me trouva en pleine tentative, la musique à fond dans garage, la tête battante sur le siège conducteur… Pour être honnête, je ne sais pas trop ce qui s’est produit lorsqu’on a ouvert la portière. Je me souviens seulement avoir entendu Nathaniel hurler de revenir à moi… De ne pas bouger, qu’il appelait les secours… et puis… plus rien. Le jour où j’avais ouvert les yeux, soit six heures plus tard, j’étais à St-Mary’s Hospital, Nathaniel à mon chevet.

On m’a interné pendant deux mois. J’étais considérée comme dangereuse pour moi. On m’avait diagnostiquée une tendance forte à l’anorexie mentale et des tendances suicidaires… chic hein? Nathaniel passait tous les jours me voir, m’apportant des nouvelles, des livres, des tablettes à dessins… Mon frère est un ange, à son insu. J’avais beaucoup de plaisir à le redécouvrir, même si au fond, je souffrais d’être éloignée de lui… dans cette cellule où on m’empêchait de sortir à toute heure du jour et de la nuit! Mon père, à partir de ce moment-là, avait décidé de quitter Londres. Mon père était originaire d’Eulgur et il avait décidé, suite à ma petite visite en soin psychiatrique, que je devais changer d’air… Et après avoir vendu la maison, nous allions quitter Londres une bonne fois pour toutes… Et cette fichue maison qui nous mangeait l’âme. À une semaine de ma sortie, mon père avait déjà signé les papiers et nous devions partir le mois prochain pour Eulgur, ayant déjà cédulé de futurs rencontres pour un emploi au collège. Ma mère qui me parlait tant de Morgan la fée allait resurgir…. Et à vrai dire, quitter Londres allait me faire le plus grand bien. J’avais besoin de vivre autre chose… Et un lieu de légendes ne pourrait que de me faire le plus grand bien… Rêver était permis là-bas, ce qui me restait ici, c’était des mauvais souvenirs. Nathaniel et moi, nous avions fait un pacte à ma sortie : jamais je ne mourrais sans lui… et lui sans moi. Nous étions à présent liés et plus jamais je ne ferai souffrir mon frère comme je l’avais fait.

Lorsque nous sommes arrivés à Eulgur… Tout à changé pour moi. J’étais devenue quelqu’un d’autre. À Londres, on me connaissait pour être une petite bagarreuse sans histoire, une peste qu’on aimait ou pas… Et aujourd’hui, je peux dire que ça n’a pas changé. Par contre, à cet époque, je venais à peine d’avoir quatorze ans et un nouveau déménagement était excitant. Après toutes les semaines que j’avais passé en thérapie, inutile de vous dire que j’avais besoin de nouveauté, d’un nouvel air! Adieu la grande ville, bonjour la banlieue! Ma première semaine avait été… magique! Découvrir la vieille vie de mon père avait été un grand souffle d’existence. Il avait racheté la maison dans laquelle il avait grandi. Trois étages, vieilles d’une centaine d’années comportant de grandes chambres, de grandes pièces aérées… Et aucun garage…. Je crois que mon père s’en est toujours voulu pour ma tentative. Nous n’en parlons pas, bien entendu, mais je sais qu’il s’est senti responsable… Autant oublier le passé. C’était… une erreur. J’avais été dépassée et maintenant que nous arrivions dans cette toute nouvelle ville, nous devions passer à autre chose. Maman était morte et nous devions vivre avec. L’été tombait sur la ville et m’emmenait avec elle. J’allais renaître des cendres que j’avais laissées derrière moi.

Ma première année au lycée d’Eulgur a été un vrai rêve. À Londres, j’avais une réputation… Ici, personne ne me connaissait et tout le monde me regardait comme une extraterrestre…. Et j’adorais ça. C’est d’ailleurs à Eulgur que je me suis rendue compte que je n’étais peut-être pas aussi laide que je l’avais toujours cru. On me regardait, on m’enviait… et on me parlait. Tous les mecs de ma classe s’étaient déjà proposés pour me faire visiter la ville… et je dois dire que je me suis bien amusée pendant ces premiers temps. En moins de trois mois, on m’avait reconnue dans toute l’école. Moi qui croyais que j’étais invisible… Voilà qu’on me voyait toute en couleur! Et que dire de Nathaniel! Déjà, jeune, il était beau comme un cœur. Avec le temps, il embellissait encore et encore pour devenir carrément… un petit tombeur. Tous les deux, nous repartagions tout : amis, fêtes, sorties, idées, commentaires, classes… Nous étions les jumeaux Blackwood! Nos têtes brûlées avaient suffit pour qu’on nous prenne en estime. Nous n’avions peur de rien et nous faisions ce que bon nous semblait… de plus, notre père était professeur en terminale, soit… Nous étions protégés par lui… Bien que nous faisions ce que nous voulions! Tous les autres avaient des couvre-feux, nous, nous pouvions passer la nuit dehors sans que papa ne se dérange. Voyez-vous, malgré le temps, et la distance, il avait des problèmes d’alcool qui persistait… Et lui en parler nous faisait flipper, moi et Nathaniel. Nous préférions garder le silence en le laissant faire ce qu’il voulait pendant que nous prenions soin de la maison. Ménage, cuisine, lavage, rangement… tout! C’est entre autre pour cette raison que Nathaniel, suite à notre première année à Eulgur, avait décidé de mettre les voiles… Mais aussi par ma faute.

Il y avait ce garçon : Michael Liam Peterson… Charmante créature. Bref, nous avions une relation plutôt houleuse, une amitié à double-tranchant, disons ça comme ça. Ceci étant dit, nous avions décidé, que, pour notre première fois, ce serait moi et lui. Personne d’autre. Il était mignon, craquant, sympathique,… et je présume qu’il me trouvait de son goût. Je dois avouer que je lui en ai fait baver toute l’année. Pendant tout ce temps où nous étions ensemble, je le voyais courir derrière moi… et je l’évitais, l’ignorais, lui rétorquais… Bref, je crois que le jour où j’ai cédé à mes envies, je n’avais peut-être pas pris en considération qu’on puisse être un véritable con dans ces moments-là… Il va sans dire que les garçons ne m’avaient jamais attirée…Et Peterson ne m’attirait pas plus qu’un autre, mais comme toutes les filles de mon âge commençaient déjà à s’intéresser à eux… J’ai suivi la masse populaire. Enfin passons! Bien sûr, cette histoire aurait pu s’arrêter là, être banale et sans rebondissement … Par contre, il s’est produit là une bien mauvaise surprise…. À mon insu, mon ordinateur avait été laissé ouvert…. Et vous n’imaginerez jamais ce que Peterson avait réservé pour inaugurer sa première fois… Un spectacle en direct dans sa propre chambre… Oh oui, je vous le dis… Imaginez : cinq petits cons qui mâtent l’action de ma propre chambre avec Peterson… et eux qui jubilent. Oui, je l’avais fait avec Peterson, mais je ne tenais pas à ce que ça se sache…. Et le lendemain, alors que j’ouvrais mon casier, sûre d’avoir fait ce qu’il fallait la veille… Je vis tomber des images… Moi… Moi et Peterson, Nus, dans mon lit… En plein ébats? J’étais… sans voix. Au départ, j’avais cru que c’était une mauvaise blague, que j’avais mal vu… mais c’était bel et bien ma chambre! J’étais furieuse. Je me souviens d’avoir cherché Peterson partout avant de le retrouver à la bibliothèque où j’avais lancé les photographies en pleine figure, hystérique. Comment ça se faisait que ces photos-là c’était retrouvées dans mon casier, hein? Horreur… Il n’en avait aucune idée… J’étais alors détruite, carrément… Ce soir-là, en revenant à la maison, je m’étais mise à pleurer sur le divan, dans la plus grande noirceur, les images de moi et Michael sur la table du salon. Nathaniel était rentré plus tôt et c’est lui qui était venu me consoler. Je n’aurais jamais voulu qu’il regarde les photos… mais c’était déjà trop tard... Nathaniel est très possessif envers moi. On ne me regarde pas. On ne me touche pas… Et surtout on ne me baise pas..,.. Dommage pour lui, sa sœur est une bien mauvaise fille…. Il avait été fou de rage. Je me souviens encore que je l’avais vu partir en coup de vent, claquer la porte… et je suis allée à sa suite. Il s’était rendu chez Peterson, 22h du soir, frappa à la porte et demanda à voir Michael. Sa mère l’avait appelé… Moi, sur le trottoir, je regardais… inquiète… ET puis, sans qu’il ne crie garde, mon frère avait déjà projeté son adversaire pour lui refaire le portrait… ah! Si vous aviez vu ça! C’était du joli! Jamais je n’avais vu Nathaniel dans cet état. J’ai dû m’interposer alors que Michael était sur le sol, bavant, crachant du sang… Et il y eu un coup de trop. Michael ne bougeait plus… et alors… je me suis mise à frapper Nath. Pourquoi il était allé aussi loin? Vous imaginez… On a dû emmener Michael à l’hôpital et alors que je le suppliais de laisser Nathaniel tranquille. Peterson père, lui se moquait de moi , il avait fait son choix : il allait porter plainte pour agression sur son fils. Malheureusement, Nathaniel a plaidé coupable et a dû se résigner aux travaux forcés… Vous imaginez sa honte? Et puis, sans avertir, du jour au lendemain, mon père avait trouvé une note sur notre réfrigérateur qui nous disait qu’il s’était barré.

J’étais dévastée et rancunière… Quand Nathaniel était parti, j’avais cru mourir. Trois semaines après son départ subit, j’ai pourtant eu un retour de chance. C’était durant la présentation à la présidence des classes. Pendant que j’étais allée chercher mes livres en retard, j’avais repéré des copains de Peterson qui me regardait en riant… Alors moi, en tant que jeune fille délicate, je l’avais choppé par le collet : je voulais des explications! Et alors… Il parla de Michael… D’un ordinateur…. Et d’une caméra ouverte… Que quoi? Oui, oui, c’était bien ça… Voyant qu’il avait fait une énorme bourde en me vendant l’information, il n’avait d’autre choix que de me dire ce que ça signifiait… Il faut dire que son visage contre les casiers pendant que mes poings ne demandaient qu’à frapper… Il ne vaut mieux pas jouer avec moi, je deviens agressive bien facilement… Et là, la vérité avait éclaté : Michael avait diffusé notre toute première relation sexuelle sur son propre ordinateur en actionnant ma caméra! Le con… Le CON! J’étais complètement incontrôlable. J’avais balancé cet idiot au sol, fière de le laisser là, incertain de ce que j’allais faire. Décidé, je savais qu’en ce moment là, les futurs présidents faisaient leur discours… Et lorsque j’avais ouvert la porte, personne ne s’était retourné… Michael Liam Peterson au micro, j’avançais dangereusement vers lui, j’avais même monté sur la scène pour qu’il me regarde, sous le feu des projecteurs et de toute l’école qui nous regardait… Il me regardait, moi je le foudroyais , la foule était en haleine… Et moi, dans toute ma grandeur et ma grande générosité d’esprit, je m’étais donnée un élan de malade pour lui foutre mon poing en pleine gueule! Je l’avais vu reculé, prendre son nez qui saignait déjà et le voir pleurnicher comme un imbécile… Et moi… comme je n’avais pas terminé, sous les rires de la foule, je venais de lui cracher su visage. Puis bang! Deux gardiens de sécurités étaient venus me descendre de la scène sous les applaudissements qui me félicitaient d’avoir démoli Peterson! Ma visite chez le proviseur aurait pu être pire… mais étant donné que mon père était venu à mon secours pour me défendre… Non, je ne le referai plus… J’allais me tenir tranquille… Pfff, des foutaises! Peterson ne méritait pas mieux que son sort! Il avait expédié mon frère à un casier judiciaire, et moi, il m’avait ridiculisée… Qu’il aille au diable!

Pendant plus d’un an, nous n’avions pas eu de nouvelles de mon frère… et être séparé à nouveau de lui m’a rendu folle. Je le suivais à travers des rumeurs qu’on me donnait. C’est d’ailleurs à cette époque que j’ai commencé la boxe. J’avais un talent pour ça, vraisemblablement. Mon coach me félicitait à chaque combat gagné et je n’en perdais aucun… J’étais enragée, intuable… et c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré ma meilleure amie : Phénix…. Et où j’ai découvert ce que j’étais vraiment… Les mecs, ça ne me branchait pas. Phé, était ma fée. Elle était tout ce qui était à part… Différente. On était si différente, et tellement similaire. Sans comprendre ni le pourquoi ni le comment… Phé est devenue ma meilleure amie. Elle me comprenait comme moi je pouvais la comprendre d‘un seul regard…. Elle me comprenait! Et c’est grâce à elle que j’ai découvert mes pouvoirs magiques. Nous étions liés non pas seulement comme deux êtres, mais aussi deux grands secrets. J’ai aimé, aime, et aimerai Phé toute ma vie. Quoi qu’il advienne. Elle connait son histoire sur le bout de ses doigts, bien que je n’ose lui demander l’entièreté de la sienne. Mes secrets lui appartiennent et si jamais on n’oserait la toucher, la frôler, ou même lui faire du mal, je me révélerai sans pitié. Cette fille, c’est mon amie, ma sœur, mon âme. Qui me la vole, devra repentir. Je ne veux qu’une chose, son bonheur… Il va sans dire qu’on est deux bagarreuses et si elle n’avait pas été là pendant l’absence de Nathaniel… Je n’aurais peut-être pas aussi bien survécu. C’est aussi grâce à ma Phé que je dois la rencontre de ma toute première âme sœur : Emily…

Laisse-moi aimer comme j'aurais tant voulu être aimée

Emily Katherine Davis. De trois ans mon ainée, nous nous étions rencontrées à un de mes combats, une copine de Phé, semblait-il. Elle était venue m’aborder en tant que spectatrice impressionnée par mes compétences… mais moi, j’avais… j’étais restée bouche-bée. Rien n’arrive pour rien, je présume! Emily était… hétéro. Elle avait un copain , un brave garçon… Mais moi, je ne voyais qu’elle. Je ne salivais que devant elle. J’aurais voulu comprendre pourquoi les autres filles préféraient les garçons… Moi, je ne préférais qu’elle. Elle et ses grands yeux noisette, et sa bouche fine… Elle était… simplement magnifique. Le 14 septembre de mes quinze ans, fut un grand jour : j’avais enfin eu un appel : on savait où se trouvait Nathaniel et j’avais enfin fait mon premier pas vers Emily. Après une longue réflexion, j’ai fini par appeler mon grand-frère… Et je crois que jamais depuis la mort de maman, je n’avais autant pleuré. Il devait revenir. Papa perdait la carte et moi aussi…. Et je devais lui dire… Dire que j’aimais quelqu’un… Dire que je n’étais pas normale… J’avais promis de ne plus jamais le quitter… et il devait en faire de même. Trois jours plus tard, Nathaniel était de retour à la maison. En me sautant dans les bras… Et nous avons pleuré là, comme ça pendant près d’une heure, sans dire un seul mot : nous savions que nous avions eu de la peine. Nous nous étions brisés avec cet écart. Cette longue absence m’avait tuée… Et seulement Phé avait atténué ma douleur…. Et j’avais une annonce à lui faire… Importante : j’étais en couple… Avec qui?... Euh… ça, ça allait être compliqué…

J’avais présenté Emily à mon frère qui l’avait tout de suite aimée. Je savais que Nathaniel comprendrait mon besoin d,être soutenue dans ces moments-là… Mais mon père, lui… Il était conventionnel. Alors, j’avais bien essayé d’aborder le sujet avec lui… Mais je n’y arrivais pas… Je ne pouvais pas lui faire ça… Emily avait toujours été très conciliante. Elle m’avait tenue la main, elle avait fait des démarches de son côté : je devais m’épanouir pour être bien avec moi. Et alors que je tentai par tous les moyens de le dire à mon père, ce fût le hasard qui fit en sorte qu’il l’apprenne… Et je m’en suis voulu de n’avoir rien dit. Nous étions toutes les deux dans ma chambre lorsque mon père est tout simplement entré pour me montrer un truc que je lui avais demandé la veille… la tête qu’il a fait… Et dire que cette histoire a éclaté. Je le revois encore me crier après que ça ne se faisait pas que ces choses-là c’était pas permis chez nous. Emily avait dû partir… Et j’en avait pleuré pendant toute la nuit. Il n’a jamais rien compris… Et malgré que j’aie pu lui dire que c’était ma manière d’être heureuse, qu’Em… Non, il ne voulait même pas savoir le nom de la pute qui avait fait ça à sa fille. Et moi… J’en étais morte de honte… Honte d’être moi, honte d’avoir aimée une fille… Et pourtant… Il n’y a qu’elles que j’aime malgré tout. J’étais anéantie. Nathaniel était venu dans mon lit, m’avait pris dans ses bras dans l’espoir de mon consoler… Mais il n’y avait rien à faire… Le lendemain, j’annonçai à Emily que ça ne pouvait plus durer… que je l,aimais… mais que je ne pouvais pas faire ça à mon père… Encore aujourd’hui, je regrette de l’avoir laissé partir… J’aurais dû passer par-dessus les principes de mon père… Malheureusement, ça avait été trop loin.

Ma rupture avec Emily m’a beaucoup rapprochée de Phé. Elle me comprenait… et pour passer ma frustration, j’exerçais nos pouvoirs ensemble. Elle, tout feu, toute flamme… Moi, tout orage, tout ouragan. Je pouvais être une véritable tornade lors de mes jours de peine. Ravager, piégé… Et puis, avec le temps, j’avais appris que la plus petite des brises pouvaient faire une différence. « Un seul petit battement d’aile de papillon peut créer un ouragan à l’autre bout de la Terre». Doucement, le vent devint pour moi ma liberté. L’élément qui me complétait : on pouvait enfermer l’eau dans une bouteille, enfermer le feu dans des pierres ou frapper la terre des habitations humaines,… Mais l’air, personne ne pouvait la posséder, pas même un homme. Et puis, avec le temps, j’avais compris que le vent ne faisait pas que partie de moi, il étit moi…. Et puis, avec un peu plus d’expérience, j’avais lu sur Morgane… et compris une chose : elle aussi contrôlait le vent…et pouvait se transformer en corbeau… C’était une expérience… Je devais essayer. Respirer, tranquillement. Exister non pas en tant qu’humaine… mais en tant qu’animal… Et j me souviendrai toujours la première fois où je pus enfin sentir mes ailes et volé. Je m’étais préparée… Mentalement. Une nuit que j’étais sur le pont d’Eulgur, après un quart de travail… En fermant les yeux, je m’étais laissée tomber… ET tout à coup, je me suis sentie forte, au-dessus des hommes… et j’ai allongé mes bras avant de devenir oiseau… J’ai tenté et retenté l’expérience tant de fois qu’à présent, ma métamorphose se fait en un clin d’œil. Phé fut la seule à avoir pu observer mes pouvoirs, et je ne tiens qu’à elle pour les garder secret. À nous deux, nous aurions pu détruite tout ce qui se mettait sur notre chemin… Mais ça n’arrangeait rien. C’est d’ailleurs aussi dans ce moment-là que j’avais été engagée au seul bistro de la ville. Certes, ce n’était pas le meilleur emploi qui soit, mais je savais que mon père avait besoin d’aide, monétairement. J’ai voulu faire ma part des choses… Et puis, je voyais tous les gens du lycée et même plus! Les connaissances, ça sert toujours…. Il suffit de bien les choisir. J’aurais bien aimé que mon père me pardonne d’être ce que je suis… pourtant, ça n’a jamais rien changé… Alors, c’est avec Nathaniel que je partage ma vie. Lui seul peut comprendre… ainsi que ma douce fée. En travaillant là-bas, je voulais peut-être prouver à tout le monde que je n’étais peut-être pas autant la petite voyou qu’on voyait en moi… Mais allez savoir pourquoi mon tempérament a empiré? Je suis plus qu’une peste : je suis une garce et j’en ai parfaitement conscience.

La nouvelle année qui commence promet d’être époustouflante… Déjà, mes magouilles commencent à germer entre mes deux oreilles… Qui seront mes premières victimes,… Serait-ce vous?



Et pour la Fin
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MessageSujet: Re: Nikita Melucine Blackwood   Nikita Melucine Blackwood EmptyVen 20 Avr - 17:17

Pour moi c'est tout ok ! Very Happy

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Ancestral Spirit


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MessageSujet: Re: Nikita Melucine Blackwood   Nikita Melucine Blackwood EmptyVen 20 Avr - 17:25

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FELICITATION


Bienvenue à Eulgur,
Vous avez prouvé votre loyauté aux chevaliers de la table ronde. Mais il vous reste encore quelques petites étapes à franchir. Tout d'abord, recenser votre tête ensuite votre club et si vous êtes délégué, votre rôle. Et pour ceux ayant des affinités avec la nature, il faudra signaler vos pouvoirs. Et bien sûr, parce que vous n'êtes pas seul au monde, il faudra créer un topic pour vos relations et vos aventures. Et enfin, parce que vous ne logez sûrement pas dehors et qu'il vous faut de l'argent pour payer vos frais aussi pour vos métiers et votre logement. Et parce que votre ancêtre est peut-être connu, n'oubliez pas votre ascendance.


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